Tracer des frontières est fondamental dans ce jeu. En nullsec conquérable bien sûr, mais pas seulement.
My name is Olivia - EVE Online Community
dimanche 9 octobre 2016
Debut.
Il n'y a pas beaucoup de blog sur EVE Online en français. En tout cas, surtout par rapport à la qualité et le nombre de ce que l'on peut trouver en langue anglaise.
Je ne sais pas si je peux faire quelque chose de valable, mais pourquoi pas sans prétention apporter un élément de plus sur la quantité. C'est un peu le principe de ce jeu en ligne, de cette simulation spatiale, de cette étrangeté moderne qu'est EVE Online: il faut faire sa petite action, son petit effort individuel, en tout cas ce qu'on peut pour avancer modestement, juste avant d'exploser généralement en mille morceaux avec ce vaisseau qu'on peut avoir mis plusieurs semaines ou même plusieurs années à construire.
J'imagine que je vais décourager les débutants en disant cela. Et pourtant... C'est quand on est débutant qu'on en profite tellement: la découverte, la chance, l'absence d'enjeu, la douleur surprenante des premières défaites ou des premiers succès, la pesée encore légère de l'économie sur le matériel d'entrée de gamme... Mais on y reviendra. On y reviendra même beaucoup j'imagine bientôt avec l'arrivée des différents types de clones: alpha et oméga ; et l'accès quasi libre aux bases du jeu suivant qu'on l'aborde en dilettante ou en aficionado.
En attendant, je démarre, simplement, en racontant l'histoire de ce personnage imaginaire, Ginger Rosania, qui évolue depuis 2 ans à présent en fonction de mes envies dans l'univers futuriste d'EVE Online, un jeu multijoueur en ligne proposé depuis maintenant 13 ans (je crois) par une société islandaise nommée CCP. Outre son originalité insulaire, EVE a encore quelques autres caractéristiques qui en font un jeu un peu à part - qui vise d'ailleurs plutôt un public adulte. Par exemple, tous les joueurs partagent un seul serveur et les règles en font un jeu, disons, sévère. Au début de ce texte, je me disais que certaines des formules qui me venaient n'auraient pas déplu à un certain marquis. Arrivé ici, je me dis que peut-être ce jeu non plus. Pas seulement pour la beauté des décors. Car, il n'y a pas que ça...
En attendant, pour l'instant, Ginger a suivi son alter-ego. Elle est prudemment restée dans la sphère francophone de ce jeu ou la communication et la coopération semblent si importantes.
C'est à peu près la seule prudence dont elle a fait preuve.
Elle a foncé faire de l'exploration tête baissée en nullsec moins d'une semaine après son accession à l'état de clone/pilote immortel. Elle a perdu son premier battlecruiser Hurricane en losec alors qu'elle avait juste de quoi le remplacer en minant durement. Elle a vécu dans une base spatiale avec d'autres néophytes à peu près à l'endroit même où les pirates l’agressaient - histoire de s'aguérir et de se faire un capital - très relatif. Elle a trouvé un riche sponsor pour l'aider à aller plus sérieusement dans une des sociétés françaises du nullsec conquérable appartenant à une des grandes alliances du jeu. Elle a rejoint les rebelles, les outsiders. Par hasard. Ou peut-être pas. En tout cas, elle a presque fait le tour de la galaxie dans les 18 mois qui ont suivi, poursuivie par les forces adverses des plus grandes alliances. (Il ne la visait pas elle en particulier hein, juste les alliés qu'elle rejoignait.) Elle a fini par devenir un pilote de soutien potable juste avant la plus grande campagne connue contre cet empire de joueurs qui menaçait de dominer finalement le jeu. Et maintenant, elle se retrouve, sans doute par chance, jeune et modeste seigneur en plein milieu de leurs anciennes possessions. Félicitations à celui qui a suivi, je crois qu'il me faudra d'autres billets pour rappeler tout ça.
En attendant, Ginger est tranquillement en train de miner un peu de glace pour se faire un peu de blé ; comme au bon vieux temps de ses débuts, à Lilmad dans le losec de Derelik ; mais cette fois-ci au cœur de Deklein. En frégate en plus, histoire de pas s’embarrasser de trop gros enjeux. Les frégates T2 de minage sont finalement plutôt sympas. Voilà mon Endurance en train d'orbiter son glaçon sous le feu inefficace des pirates Guristas du coin. Ils ne la touchent pas. Et même un vrai pirate aurait sans doute du mal à tromper ma vigilance.
Le débat est ouvert, surtout depuis que je viens de révéler mes habitudes actuelles: si c'est une erreur, je l'apprendrai durement bientôt j'imagine. Et mon vainqueur débattra ironiquement de la pertinence de mon équipement sur ce type de vaisseau. Tel est ce jeu. Pour l'instant, profitez des captures d'écran.
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